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le costume masculin évolue peu sous le Consulat et l'Empire,
il n'en subit pas moins une double influence, |
à la fois anglaise et militaire : un habit très court qui
dégage la taille et qui se termine dans le dos par deux longs
pans flottants, un col montant dans le cou complété par une
cravate et un pantalon collant.
Empruntée à un vêtement de chasse anglais, la redingote (ou
riding coat) est adoptée après avoir servi de capote aux officiers.
A la cour consulaire puis impériale règne l'habit à la française,
jabots et manchettes à dentelles, culotte et bas blancs.
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Peu à peu, sous l'influence du style militaire, l'habit
citadin raccourcit, la taille se serre et le col monte
aux oreilles.
L'énorme cravate " à l'artiste " cède la place à la cravate
étroite encadrée par deux pointes de chemise saillantes.
Le haut-de-forme fait son apparition en 1803. Ce couvre-chef
dispute la préférence au bicorne, plus martial et qu'on
voit à la cour. Quant au tricorne, il n'est plus porté
que par les émigrés et les vieillards.
Les hommes portent uniquement la culotte. Seuls les lanciers
et les marins portent le pantalon.
L'habit et la culotte peuvent être en même tissu de couleur
: bleu nattier, aubergine, vert olive,…
L'habit peut être brodé d'argent, de rose, de vert. Le
haut du col est brodé de même et laisse dépasser le col
de la chemise, avec ou sans pointe.
Si la culotte n'est pas de même tissu que l'habit, elle
doit être blanche ou ivoire.
Le gilet est blanc, brodé d'argent ou de couleurs.
Le jabot ou la cravate sont blancs.
La cravate peut être en dentelle.
Les bas sont toujours blancs.
Les chaussures sont des escarpins à boucle ou à nœud.
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