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rencontre des contredanses anglaises en colonne, introduites
en France à la fin du XVIIème siècle, et du cotillon à 4,
décrit en 1805 par le maître à danser Feuillet, va donner
naissance à la contredanse française pour 4 couples disposés
en carré.
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Celle-ci sera la danse principale, avec le menuet, des bals du
XVIIIème siècle.
Cette danse très longue, avec 9 refrains et couplets, enchaînement
complexe de déplacements et de figures géométriques, va se simplifier
dans la seconde moitié du siècle pour donner le pot-pourri de
contredanses, puis 5 figures vont se fixer et donner le " quadrille
de contredanses ".
Dès le Directoire les 3 premières figures sont figées : ce sont
le pantalon, l'été et la poule ; la 4ème peut encore être choisie
entre la pastourelle, la Trénis, la polonaise… ;
Diverses "combinaisons de finales" sont proposées pour la 5ème,
le plus souvent constituée d'un chassé croisé suivi de la figure
de l'été.
Les figures se simplifient mais les pas sont maintenant empruntés
au ballet, et les maîtres à danser imposent les pieds tournés
en dehors, et les jarrets et les coude-pieds (sic) tendus.
Dans "le journal des dames et des modes" en 1804 l'on pouvait
même lire : la danse est aujourd'hui si difficile que ce n'est
plus un amusement, c'est un travail (…) Maintenant il faut avoir
au moins 2 ans de leçons avant de se hasarder dans un quadrille
de contredanses !
Lire: J.M. GUILCHER : la contredanse ou le renouvellement de la
danse française (Mouton, 1969)
Yvonne VART
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